Pour le mois de février j’ai choisi de coudre le sweat-shirt du numéro de janvier 2017 de Burda Style. Comme ce dernier mois d’hiver est très court, entre le travail et les vacances de mes loulous, j’avoue que je n’avais pas beaucoup de temps à consacrer au challenge. En revanche, j’ai réparti le projet en plusieurs petites taches (comme recopier les patrons, rajouter les marges de couture, découper le tissu, coudre…) que je pouvais faire en une heure, et comme ça, tout en prenant mon temps, j’ai pu finir mon sweat pile dans les temps !
Pendant le salon « Aiguille en fête », je suis tombée sur un joli tissu de sweat fin de couleur vert amande, parfait pour le printemps-été. Son sort a été scellé immédiatement. Je n’avais aucun doute sur ce que j’allais bosser en février. Le modèle proposé par Burda a été fait en tissu à paillettes, et au début je voulais faire de même mais au dernier moment, j’ai décidé de faire le sweat uni (mais je songe à le personnaliser plus tard avec une broderie ou un transfert).
Comme j’ai déjà fait quelques projets avec du tissu stretch (mon t-shirt à fleur et le petit boléro de janvier) à la machine à coudre avec le point adapté, je me suis lancée dans la couture à la surjeteuse (en l’occurrence JUKI MO-735) avec le point super stretch à trois fils. Après quelques essayages et les réglages d’entraînement différentiel, j’ai procédé à l’assemblage de mon sweat. Et, bien évidemment, comme pour toutes les premières fois, il y avait quelques petites erreurs de débutante. J’ai découpé mon sweat en taille 40 et, en bonne élève, j’ai rajouté 1,5 cm de marge de couture sur toutes les pièces. Or, quand on coud à la surjeteuse, elle recoupe les marges à environ 7 mm, j’ai donc galéré un petit peu pour recouper partout la même largeur. Et encore, j’ai eu l’impression que le sweat était sorti un peu trop large. Et j’ai dû repasser un coup de surjeteuse sur toutes les coutures avant de coudre les poignets de manche, la finition d’encolure et l’élastique du bas car sinon, il fallait trop étirer les bordures et ça aurait créé des fronces. Je me suis également rendue compte que découdre le point de la surjeteuse est beaucoup plus difficile que le point d’une machine à coudre. Malgré tout, j’ai pu coudre mon sweat très rapidement (environ en 1 heure et demie), et c’est le plus gros avantage de la surjeteuse !
Compte tenu de mon expérience et de mes erreurs, je me suis noté quelque points à retenir pour la prochaine fois:
- Ce que je n’ai pas fait cette fois, mais que je ferai la prochaine fois : soutenir les coutures latérales et l’encolure du sweat avec du ruban Stabilmanche ;
- Couper le patron sans marge de couture (en tous cas ils sont minimes quand on coud à la surjeteuse) ;
- Découper les pièces du devant et du dos en tissu chaine et trame fluide (par exemple viscose).
Pour résumer, mon sweat n’est peut-être pas parfait, mais il est très très confortable et il apporte une touche de couleur fraiche à ma garde-robe. Le verdict – je l’adore ! Quelques photos pour terminer mon billet, et à bientôt !
Super ! J’ai choisi le même modèle pour ma capsule de février 😉, la couture est terminée depuis un moment, mais l’article n’est pas encore prêt… J’espère le publier d’ici un jour ou deux…
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Super ! Merci de me prevenir, je suis curieuse de voir 😉 C’est fou ce qu’on peut faire des choses complètement différentes avec le même patron !
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les premier montage à la surjeteuse ne sont jamais les plus évident. L’empiècement sur le coté du sweat est vraiment sympa en tout cas!
Belle journée à toi
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Merci Chloe, tu m’a rassuré !
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Sympa cette version ! Dans un tissu fluide, ce modèle pourrait aussi être très sympa !
Les premières coutures à la surjeteuse : c’est toujours une aventure !
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Je n’ai jamais tenté de coudre un sweat-shirt.. il va falloir que je m’y mette ! La surjeteuse, c’est vraiment l’idéal pour ce genre de couture…
J’aimerais trouver un jersey imprimé !
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